Le 29 mai 2004, nos crocodilets disputaient la finale de la Coupe Gambardella contre
Le Mans FC, avec notamment Adil Hermach et Damien Jurado en joueurs coachés par
Olivier DALL’OGLIO.
Même si nos joueurs n’ont pas remporté cette finale, ils se rappelleront à vie de cette
journée et de leur incroyable parcours où ils ont notamment éliminés l’OGC Nice, l’AS
Monaco et le RC Lens

Feuille de match : Yann Hubert – Adil Hermach – – Damien Jurado – Sébastien Pando –
Vincent Abbal – Brice Démontant – Jérémy Matusik – Laurent Trentini – Nabil El Zhar –
Yedi Zahiri – Quentin Boesso
Remplacements : Stéphan Rastoll (86ème) – Hatim Sbai (82ème) – Marc Fontaine
(72ème)
Leur parcours :
32eme finale : OGC Nice 0-1 NO
16eme finale : US Le Pontet 1-2 NO
1/8eme finale : AS Monaco 2-3 NO
Quart finale : RC Lens 0-0 NO (TAB 3-5)
Demi finale : CS Sedan 0-2 NO

Damien Jurado, notre secrétaire qui avait disputé la finale de la coupe Gambardella en
2004, face au Mans a répondu à quelques questions.

➖ Quels souvenirs as-tu de cette finale en 2004 ?
DJ : « Cette finale de Coupe Gambardella, même si on ne l’a pas remportée reste un
souvenir marquant, inoubliable.
15 ans après je me souviens encore de chaque instant comme si c’était hier ; l’avant
match, le match et l’après match.
A 18/19 ans vivre ce genre d’évènement marque votre vie à jamais. »

➖ Peux-tu nous dire ce que tu a ressenti quand tu es rentré sur la pelouse du stade
de France ?
DJ : « Des frissons au fur et à mesure que nous pénétrions sur la pelouse et à la vue de
ce stade immense qui s’ouvrait à nous. C’était une sensation incroyable mais difficile
à décrire.
Et heureusement que nous l’avions visité la veille !!! car sinon cela aurait été décuplé.
Les tribunes se garnissaient au fur et à mesure de la rencontre et en deuxième
période les supporters du PSG et de Châteauroux commençaient à s’échauffer la voix.
C’était saisissant ! (nous jouions en ouverture de la finale de coupe de France). »

➖Vous aviez éliminé Nice, Le Pontet, Monaco, Lens,
Sedan, quel match t’a le plus marqués ?
C’est plutôt 2 matchs qui m’ont marqué pour des raisons bien différentes.
Le match à Monaco gagné 3-2 car c’était un match intense et fou en rebondissement
du fait qu’il fut indécis jusqu’au bout.
Le match à Lens (0-0 et remporter au tir au but) joué au stade Bollaert et cette
tribune latérale pleine de supporters et ce bruit énorme à l’entrée des joueurs et tout
au long du match. Encore plus lors de la séance de pénaltys. Les Lensois avaient de la
voix !! De mémoire, je crois qu’ils étaient 800 (peut être plus !)

➖ À-tu gardé des contacts avec des joueurs ?
DJ : « Oui j’ai gardé quelques contacts même si nous nous voyons pas souvent ; Yann
HUBERT, Laurent TRENTINI, Pascal CLAME, Marc FONTAINE et Adil HERMACH
récemment car il est revenu en France.
Avec Laurent et Pascal nous avons rejouer ensemble des années après à AiguesMortes et Uchaud en DH.
Après nous étions jeunes et certains sont partis jouer sous d’autres couleurs
rapidement, sont devenus professionnels et avec les années d’autres sont partir loin
de Nîmes. »
➖ As-tu quelque chose à rajouter ?
DJ : « Un événement comme celui -là apporte beaucoup de chose tout au long du
parcours jusqu’à la finale.
Au niveau football, cela m’a permis de progresser et d’engranger de l’expérience à
une vitesse folle. Que ce soit sur la gestion de l’enjeu qui a fait qu’augmenter avec
l’avancement dans la compétition ou bien sur la préparation des matchs en amont.
Que tous ces éléments qui peuvent faire perdre les pédales à certains se
transforment en effets positifs.
Sur la concentration également car le niveau des matchs demandait beaucoup. »
Au niveau humain, cela a été une aventure extraordinaire. Nous étions plus qu’une
équipe de football ou des individualités. Certes nous avions des joueurs à fort
potentiel et qui faisait la différence et faisait basculer le match mais nous étions
surtout une bande de pote !!!
Nous avions de fortes relations qui faisaient que sur le terrain nous nous battions l’un
pour l’autre, on se surpassait, on donnait tout sans calculer.
30
On se sentait fort et rien ne pouvait nous perturber. Nous savions rire et déconner et
se concentrer quand il le fallait au bon moment.
Sans oublier la compétence du staff technique dirigé par notre coach Olivier
DALL’OGLIO et nos dirigeants d’équipe qui savaient nous mettre dans de bonne
situation.